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August 24, 2007

Metabolic activity through half-a-billion years

Une équipe internationale de chercheurs a montré que des micro-organismes provenant du permafrost arctique et antarctique avaient conservé une activité métabolique On a du mal à imaginer qu’un organisme puisse maintenir une activité métabolique pendant un demi-million d’années. C’est pourtant ce que viennent de mettre en évidence le généticien danois Eske Willerslev, professeur à l’université de Copenhague, et une équipe internationale, en étudiant des bactéries vieilles de 400 000 à 600 000 ans appartenant à l’espèce Arthrobacter. Dans un article mis en ligne, lundi 27 août, sur le site des « Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences » (PNAS), les chercheurs affirment que ces micro-organismes sont capables de survivre pendant des dizaines de milliers d’années en réparant leur ADN, le support de l’information génétique. C’est une découverte, car si l’on savait que les bactéries pouvaient subsister sur de très longues périodes et dans des conditions difficiles, on pensait que c’était en s’enfermant dans des spores et en cessant toute activité métabolique. Dans le passé, des journaux scientifiques ont publié à plusieurs reprises des
articles sur de très vieilles bactéries. Ainsi, en octobre 2000, des chercheurs américains annonçaient, dans la revue Nature, l’isolation d’une bactérie vieille de 250 millions d’années provenant d’une mine de sel de Carlsbad (Nouveau-Mexique),
dont ils avaient réussi à faire croître une colonie. Mais, le plus souvent, les expériences réalisées après coup par d’autres équipes n’ont pas confirmé ces annonces. Dans le cas présent, les travaux publiés semblent sérieux et « suggèrent fortement qu’il y a encore chez ces organismes vieux de 500 000 ans une activité métabolique cellulaire. Ce n’est pas de la fiction, car les indices sont troublants », explique Ludovic Orlando, paléogénéticien et maître de conférences à l’Ecole normale supérieure de Lyon.
Pour Patrick Forterre, spécialiste des bactéries extrémophiles et professeur à l’université Paris-Sud, « l’étude est assez convaincante ». « Si elle se révèle fondée, il est clair que les bactéries nous sont supérieures, poursuit-il. Car nous serions en face d’une vie réveillée au ralenti. » L’équipe d’Eske Willerslev n’en est pas à son coup d’essai. Elle avait déjà démontré, en 2003 et 2004, que l’ADN de bactéries provenant d’un milieu glacé ne survivait pas au-delà de 500 000 ans. Aujourd’hui, elle fait un pas de plus. Les échantillons étudiés proviennent
de carottes de glace forées dans le permafrost arctique et antarctique – un sol perpétuellement gelé et très ancien. Ils ont été prélevés dans de strictes conditions d’étanchéité dans le nord-est de la Sibérie, le nord-ouest du Canada et l’Antarctique. Des précautions importantes ont été prises pour éviter tout risque de contamination. Puis une étude génétique a été réalisée sur des bactéries d’âges différents.

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